Adieu

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Adieu

Ses yeux se sont envolés de ma mémoire comme un ballon qui échappe à la main d’un enfant. Jamais plus je ne pourrais les voire. Ses traits se sont effacé tel les nuages de brume matinaux. Son sourire a disparut, comme mon espoir.

Ce matin, on m’a appelé. Je me suis demandé qui pouvait bien avoir quelque chose à me dire à sept heurs du matin. Par chance je me lève tôt, par chance je ne m’étais pas encore enfuit de cette petites chambres d’hôtel.

Jamais je n’aurais pensée m'effondrer ainsi, jamais je n’aurais imaginé le perdre. Jamais je n’aurais pu dire que ce soir son visage aurait disparut de ma mémoire. Pourtant il me manque tellement, ses yeux, son sourire, ses traits…

J'ai décroché le combiné, « Bonjour Cassie… ». C’est mon oncle, mais quelque chose ne va pas. Sa voix me semble vide, sans vie. Il y a une touche de désespoirs. Ma main commence à trembler. Pour vu que rien ne soit arriver.

Je meurs, lentement. Le monde se résume soudain à ce qu’il a toujours été, un passage. Ma petite chambre d’hôtel devint un cimetière. Mon cœur m’a été arraché, je ne rêve plus que d'oublier.

Je n’ose pas répondre. Je sens que ça ne va pas. Il attend en silence quand j’entends un sanglot, puis ma tante qui cri sur cet homme qu’elle a toujours respecté ; « Dit lui sacré dieu ! Qu’attends tu. Le déluge ? Un autre mort ? ».

L’aire me manque. Les larmes continuent de couler. J’espère m’étouffer avec que de continuer de vivre cet enfer.

J’ose enfin demander, une boule au ventre. Je crois déjà connaître la réponse. Je demande à dieu si il existe de faire que ce ne soit pas ça. « Qu’est qui c’est passé ? ». Un long silence, j’entends ma tante sangloté dans le fond, la respiration lente de mon oncle.

Je revois le jour de l’accident. Papa est devant moi. Il vient de nous dire au revoir à moi et Loïc. Il rentre dans la voiture et mon petit frère se met à pleurer. Je fais semblant d’être forte, mais ces vacances vont être long sans eux. Maman nous fait au revoir part la fenêtre ouverte. J’y réponds un grand sourire au lèvre, sans savoir que dix minutes plus tard, au bas de la rue, un camion va les surprendre.

Mon oncle pleurs je le sais maintenant, comme le jour où mes parents sont mort et q’il a du nous l’annoncé. Loïc n’avait rien dit, il n’avait pas vraiment comprit et moi j’avais palit. Il finit parme le dire, me l’annoncer : « Loïc est partit. Cette chienne de vie n’avait pas assez avec tes parents. Non ! Il a fallut qu’elle prenne ton frère ! »

Je n’ai plus envie de bouger. J’aimerai savoir comment, il s’en est allé. Je ne sais pas comment je vais continuer de vivre sans lui.

« Je te rappelle… » Je raccroche le téléphone et le laisse tomber. Il reste suspendu à la base pendant minablement au bout du câble. Loïc… et déjà je commence à oublier.

Je n’ai plus d’image de lui, mais il me manque. Son visage, sa présence. J’aimerai le voir revenir, passer la porte de ce taudis et me dire qu’il va bien que ce n’était pas lui. Devant cette pierre blanche trône une petite photo. Si seulement ce n'était pas lui.

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