Instants #6

Vous savez... Je crois que je suis malade. Enfin, ce n'est pas le genre de maladie qui tue. C'est plus bête que ça. Je crois que je suis un optimiste dans l'âme.

Certains m'affirmeront que c'est génial qu'ainsi, je suis capable de voir le bien partout et de continuer d'avancer. C'est peut-être un avantage, oui. C'est aussi horriblement douloureux. Parce que je suis incapable de comprendre la haine.

J'arrive pas à comprendre ces gens qui se dressent contre d'autre parce qu'ils les ont déclaré que l'autre est responsable de leur malheur. Bien sur qu'ils sont responsable de vos malheurs, mais ils sont aussi responsable de votre bonheur, de vos sourires. Ne me faites pas croire que vous souriez tout seul! On sourit pour les autres.

Je connais la colère. Je peux comprendre un parent, un enfant, un frère, des amis, les autres, mais je ne comprends pas la haine. Je vois le bon coté, même chez la personne en face de moi, à partir de là comment la haïr?

Expliquez moi comment vous faites pour être enivré par ce sentiment, par cette envie de détruire un être, une communauté, ou quoi que ce soit d'autre. Moi tout ce que j'arrive à faire c'est de ne pas approuver. Mais la haine, mon optimisme m'empêche de la ressentir.

I

Tout ces mots à écrire, ces travaux à régir et tous ces documents à rendre, c'est bien trop de papier pour des mots vident de sens qui n’apprennent finalement que très peu sur soi voir rien.

Ce sont juste des difficultés que des géants de glace dressent contre vous parce qu'ils souhaitent encore plus de petits bouts de papier qui les aident à se cacher que leur cœur n'est pas encore un produit surgelé.

Ils ignorent ou préfère ignorer qu'ils brisent leur bonheur et rendent ceux qu'ils usent plus fragile et humain, plus fort en somme. C'est les yeux brillants de larmes de pitié que je leur rends mes dossiers.