Instants #5

I

J'ai envie de murmuré encore un peu tout le bonheur qui fait frisonner ma peau et de ne pas reprendre conscience immédiatement de toute la dureté des hommes. Je veux juste être là dans mon lit à jouer avec ma langue et un noyaux d'olive: une olive noir au goût de vie.

J'ai pas besoin de me regarder dans un miroir. J'ai l'impression d'avoir couru pendant des jours, j'ai mal partout et surtout à la tête, à l'interieur de mon crâne. Sa tape, tambourine, c'est le retour de l'armée de troll et d'ogre qui veulent croquer le gamin qui se planque dans un coin.

Je sais, j'ai pas besoin de me voir pour constater les deux lignes sombres sous mes yeux. Ces deux tranchés, signalant la guerre intérieur entre mes pensées, je les sens lourdes. Elles se sont plantés à la base de mon nez et s'étendent comme si elles comptaient atteindre mes oreilles.

C'est peut-être bêtement tous ces mots qui ne sont jamais sortit qui souhaiteraient que je les entends simplement une fois... J'aimerais qu'ils puissent se dissiper, même si ils essayeraient de me briser au passage, puisqu'un fois dehors, ils ne seront plus aussi pesant, persistant.

Sauvez-vous mots refoulés, je préfère encore en être briser que de sentir mon cœur se remplir de haine à force de vous porter.

Parfois je suis fatigué de découvrir les pensées simplistes d'adolescent qui déconnent complètement avec leur corps juste parce que c'est leur seul arme face à leur impuissance à être heureux. Évidemment qu'ils ont le droit de souffrir et de ne pas comprendre. Bien sur, ils peuvent s'exprimer en toute simplicité, juste pour s'exposer. Mais combien de temps et combien de personne devront-ils rencontrer, pour se rendre compte que le simple désir de vouloir aller bien, d'être bien et d'être quelqu'un de bien vis à vis de soi est le début du plus beau combat qu'on pourra tous être fier d'avoir effectuer.

Oui, je mourrais sur le champs de bataille. Je mourais sur le champs de bataille le sourire au lèvre, même si on m'a tout prit, de ma famille, à mes ennuies, puisque j'aurais entamer le guerre pour le bonheur, pas mon bonheur, le bonheur!

Du calme, tu crois que je peux encore faire toutes ces choses fabuleuses dont tu me parles? Tu sais, j'ai plus vingt ans moi! Mes j'ai encore des rêves pleins la tête et c'est pas une petite année de plus qui m'arrêtera. Alors t'inquiète pas, oui, je vais le faire ces choses fabuleuses, mais je vais surtout continuer à croire au bonheur d'un bête sourire!