Folie

  • Dresseur de Libellules
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Du sang ! Il se tenait dans une marre de sang. Qu’avait-il fait ? Non ! Ce n’était pas lui. Il n’avait pas tranché le cou à la petite fille qui se trouve devant lui, sa peau devenu blanche contrastait avec le rouge rouge couvert de lique rouge.

 

Il se leva, aussi blanc que le cadavre. Un aire joué au piano volait dans l’aire. Il ne venait de nul part, sauf peut-être de son cœur qui tambourinait. Il ne voyais qu’un carnage autour de lui. Le sol rouge éclarate à perte de vu. Combien de corps mutilés voyait-il ? Combien en avait-il fallu pour rendre le sol de la place aussi rouge qu’il l’était…

 

Il se sentait perdu, ne savait même plus son nom, son âge et où il se trouvait. Il ignorait même pourquoi. Ses habilles étaient imbibés du liquide rouge et lui collait à la peau, mais il semblait ignorer cette gêne comme si il n’avait jamais rien connu d’autre. Il souffrait de voir tant de vie volé. Mais qui ?

 

L’aire reprenait de plus belle, dans une envolé lyrique que seul les passionés pouvaient interprété, mais toujours ce rythme, ce chant de mort. Il se dressa de tout son être. Une haine dévorant son âme se refletait dans ses yeux.

 

- Il en reste un… là !

 

Ce que le soldat pointa du doigt n’était plus un homme, encore moins une bête. La haine déformait ses traits et l’humanité y était absente. Il pointa son arme sur liu, tant qu’il retrousait ses lèvres à la façon d’un chien.

 

Une faction de seconde suffit, pour que la distance entre eux, soit franchi et moins pour que les dents du jeune homme se plante dans le cou du soldat. Il n’avait aucune chance et très vite son sang coula avec celui de ses victimes. Il y en avait d’autre qui venait d’asisté à la scène. Horrifié, ils ne bougèrent pas, mais leur arme se tournèrent vers le jeune garçon, le jeune démon. Cela ne l’arrêta pas, aucun ne tira assez vite, ou dans le bonne direction. On leur avait apprit à tuer des innoncants sans défence : des mères qui suplliaient de ne pas toucher à leur enfant qui leur offraient tout, même leur corps et leur vie, des pères qui se battaient dans l’espoir de faire oublier leur famille, mais aussi et surtout des lâches qui se cachait dans les recoins en pleurnichant. Jamais il n’avait vu un être aussi malfaisant, diabolique. Il déchira leur chaire à coup de dent, les assoma d’un coup de tête et leur griffa la moindre parcelle de peau visible.

 

Le piano chantait toujours, il en était sur les soldats l’avaient entendu avant de mourir, cette musique venu tout droit de l’enfer, ou d’un endroit aussi horrible d’où on l’avait renvoyé pour se venger, pour y amener de nouvelle âme.

 

Oui ! Maintenant il se souvenait. Son père qui essayait de rentenir la porte, en vain. Les hommes arms entrés dans la maison et la balle qui traversa la tête de l’homme qui l’avait élevé et tenté de le protégé.

 

Sa mère avait, alors montré ses bijoux, à genous devant les soldats, pleurant son mari, mais tenant plus que tout à ses enfants. Ils les avaient pris, mis dans un sac et avait pointé leur arme sur la petit fille qui se serrait contre lui en pleurant. Elle avait crié, sa mère s’était levé. Elle protégait sa fille en ce mettant entre l’arme et elle. L’homme avait riquané et demandé ce qu’elle avait à offrire pour la vie de sa fille. La femme avait honteusement murmurer : « moi ». Le soldat avait comprit ; elle ne devait pas être la première. Il baisa son arme et posa sa main, celle qui avait pressé quelques minutes plus tôt sur la gachette pour tuer son mari, sur l’épaule de la femme. Elle trésaillit, mais seul ses enfants le remarquèrent et se serrant l’un contre l’autre regardèrent leur mère et un inconnu partir vers la chambre.

 

Un autre soldat veillait sur eux, même si il, ils le lisaient de ses yeux, aurait préféré se trouver dans l’autre pièce. Un cri se fit entendre, puis un coup de feu. Ni plaisir, ni joie dans ce cri, juste le desespoir. Le soldat revint, mal habillé, un sourire mauvais sur les lèvres ; ils avaient pourtant lui aussi une femme et des enfants. La guerre était follie. Il avait fait signe à l’autre d’emener les gamins. C’était leur ordre, prendre les enfants, en cas de résistence tuer.

 

Le jeune garçon et la jeune fille furent pousé vers la grande place où trônait la gare, ils étaient déjà des centianes, des milliers. La petit fille commença à hoqueter quand qu’ils comprirent qu’eux, enfant chétif, allaient être envoyé dans des camps pour travailler. Un voie s’éleva : « Le train est plein… Liquidé les gossse ! ». Un nouvel ordre sans appele. Déjà, la fusilliade avaient commencé, les enfants dans un même mouvement essayèrent de s’enfuir, la panique les avaient tous pris. Ils couraient même si c’était droit vers les soldats qui riait derière leur arme.

 

La petite fille et le jeune garçon restèrent ensemble perdu, comprenant à peine ce qui se passait tandis que le sol se teintait de rouge et que la mort avançait vers eux. A ce moment il l’entendirent le piano doux et chaleureux. Ils se tournèrent et la douleur déchira le ventre du garçon tandis que la fillette tombait les jambes minés de plomb. Elle pleurait, mais ses cris et ses pleurs étaient couvert pas la musique. Il tomba au sol et posa son regard dans celui de sa petit sœur. Il mourait, et le piano jouait de plus en plus fort.

 

Il vit le couteau passé sur la gorge de sa sœur pour lui oter enfin la vie, mettre fin à sa souffrance. Il s’éteignit, en voyant le sang de sa sœur coulé sur le pavé.

 

Il devait se venger. Il était revenu de la mort et maintenant plus rien ne l’arrêterait.

http://kannagara.deviantart.com/

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