Instants #3

- Le monde ne tournera jamais rond, tu le sais bien. Alors arrête avec tes utopies. Arrête; ce n'est qu'un rêve...

- Si le monde ne tourne pas rond; c'est qu'il n'a pas été fait pour tourner rond. Il est façonné par les rêves, les utopies, ce monde! Trop peu de gens se laisser aller à rêver, c'est pour ça que ce monde semble si dure...

Au printemps, la vie explose. L'amour fleurit dans nos cœurs et répand son parfum enivrant sur nos vies. On se sent vivre un peu plus chaque fois qu'un rayon de soleil effleure notre visage.

Vient ensuite l'été. Sans s'en rendre compte on a choisit sa fleure préféré; lyse, rose, edelweiss, lila, pensée ou jonquilles? Le soleil est devenu trop brûlant donc on s'en cache. On se laisse entrainer dans une douce torpeur.

Le temps passe tellement vite que l’automne est déjà là. On regrette notre été. On passe notre temps à regarder parterre les feuilles mortes et la terre dans l'histoire d'y retrouver un souvenir des deux saisons précédentes. On oublie qu'au dessus de nous, les arbres se parent de magnifique couleur et que le soleil nous caresse de nouveau de ses rayons. Il suffirait pourtant de lever les yeux!

Avec l'hiver la vie se fige. On a l'impression que rien ne bougent dans tout ce blanc. Le froid nous saisit, nous paralyse à chaque sortie. Pourtant, au moindre coup de vent des milliers de flocons s'envolent, chaque matin de le givre à faire de nouveaux dessins sur nos vitres. On s'enferme, alors, on s'enveloppe dans des couvertures pour fuir le froid et on se console avec un chocolat chaud. On attend le printemps pour pouvoir renaître...

Je vis un automne pluvieux, mais je garde les yeux en l'aire pour découvrir les milles beautés de la vie. Je garde l'espoir parce que je sais qu'il y aura d'autres printemps, d'autres étés. Même si tout est froid et gelé, je pourrais réchauffer mon cœur avec le sourire d'un ami.

D. DeLibellules, des rêves qui virevoltent comme des papillons, un espoir éperdu envers l'avenir, un regard tourné de l'autre coté et des yeux qui pleurent le malheur du monde...

- Si te plait, laisse moi écouter les fées un peu plus longtemps. Si te plait j'aimerais tellement encore rêver...

Nous sommes les seuls à décider de notre bonheur.

Non, ton patron qui te surmène n'est pas responsable de ton malheur. Non, la femme qui te passe devant à la caisse du grand supermarché où tu fais tes courses n'est pas responsable de ton désespoir. Non, ce n'est pas cet abruti qui te fait des blagues lourdes qui t'empêche d'être heureux!

Non, non et non! Le seul responsable c'est toi. Tu as décidé de donner de l'importance à leur parole. Tu as décidé de croire qu'ils ont raison. Pourtant tu peux changer les choses, tu es maître de tes choix, de faire le bonheur de ceux qui t’entoure et de l'importance des faits et gestes des autres.

Tu es responsable de ton malheur et l'acteur de ton bonheur. Fais tout de fois attention le bonheur ne se gagne pas dans les larmes de ton voisin, dans la dépression de la caissière qui pourtant te salut en souriant ou dans le malheur de familles déchirés...

Le jeune garçon était endormi sur son lit, torse nu, un simple drap le couvrait. Son visage, malgré son sommeil, semblait épuiser, comme si dormir le fatiguait. Il n’utilisait pas de cousin puisque celui-ci était au pied du lit sans housse. Juste à coté, se trouvait un sac de voyage bleu marine, vide, mais il semblait attendre là, comme si il allait être tout bientôt emporter. Sur son bureau plusieurs documents commençaient à créer une pile.

La porte s’ouvrit tout doucement un autre jeune homme entra dans la pièce et regarda son compère endormi en souriant. Il s’allongea lourdement à ces cotés et éclata de rire. Bien évidemment le bel endormi se réveilla.

Les yeux, à peine ouverts, le jeune garçon tourna la tête vers son compagnon, plissa les yeux et grimaça.

J'aimerai m'arrêter. J'aurais souhaiter être une image, un instant capter, graver. J'aurais ainsi fait ce que tous nous demande de faire actuellement, être là, être beau, être immortelle en marquant le temps, parler de tout et de rien, lancer des discussions passions, changer des vies.

Je suis un enfant des rêves fatigué de courir après les nuages tout en craignant l'orage, épuisé de devoir braver mont et océan pour rechercher cet mystérieuse chose qu'on appelle bonheur.

Je suis née et notre monde ne m'a demandé qu'une chose: être heureux. On ne m'a pas expliqué ce que ça devait être ou comment m'y prendre. On m'a chargé de faire mieux que ceux avant pour ceux d'après.

Si on s'arrêtait, comme des images, les nuages passeront, l'orage aussi, mais d'autres viendront. Sommes-nous vraiment obligé de courir, alors que tout es déjà en mouvement dans ce pauvre petit monde?